Le Grand Livre d'Avantis
Religions et croyances
L’importance de la religion
La plupart des habitants de Khora croient aux dieux sous une forme ou sous une autre, mélanges de croyance et de superstition, mais une religion prédomine, c’est la religion Sol Hǻg appelé aussi le Soleil Dieu.
Cette religion n’associe pas le Soleil comme étant un Dieu mais plutôt comme étant un symbole. Il représente la vie, la pureté, la nature et l’excellence, les principes de base de cette religion.
La religion du Soleil Dieu se veut, avant tout, être un mode de vie plutôt qu’une religion iconographique.
Historiquement parlant, le Soleil a été choisi pour représenter cette religion pour une autre raison.
Les ancêtres des peuples de Khora vécurent sous terre durant de très nombreuses années, dans ce qu’ils nomment la “citerraine”.
C’est de cette époque que de nombreux courants de pensées trouvèrent le jours, notamment le Sol Hǻg, qui devint par la suite bien plus qu’un simple courant de pensée pour devenir une religion à part entière.
On a très peu de documents datant de l’origine de ce mouvement qui deviendra par la suite la religion Sol Hag.
C’est 400 ans plus tard que l’on commence à trouver des écrits sur les fondements d’un système de pensée et d’équilibre de soi. Galen écrivit quelques manuscrits où il développa ses thèses sur l’amour de la Nature, sur l’immense potentiel intellectuel et sur la remise en question de soi.
Le développement de soi permit de découvrir plus en détail le fabuleux potentiel intellectuel de chacun. Cette forme archaïque de magie se développera par la suite et ouvrira une nouvelle ère.
Dans l’un des écrits de Skribent, contemporain de Galen, il est fait état des fondements de la religion Sol Hag, premier ouvrage posant les bases de cette religion.
Toutefois il faut prendre son ouvrage “Litchu 53” comme étant inscrit dans un contexte particulier dans une époque tourmentée loin de ce qu’est la religion Sol Hag à notre époque.
Religion du Sol Hag
La religion du Sol Hag considère le soleil comme la source ultime de vie. Il est vénéré comme une entité bienveillante, dispensant chaleur et lumière à tous les êtres vivants.
Les Cinq Sens
La croyance principale est que le Soleil a doté l’humanité de cinq sens, chacun connecté à un aspect spirituel particulier. Ces sens sont la vue, l’ouïe, le toucher, le goût et l’odorat. Leur utilisation équilibrée est vue comme la clé du bien-être spirituel.
Pratiques Religieuses
Les Prières au Lever et au Coucher du Soleil
Les fidèles du Sol Hag observent des rituels quotidiens de prières au lever et au coucher du soleil. Ces moments symboliques sont considérés comme des occasions privilégiées pour se connecter avec le divin.
Les Temples du Soleil
Les cités des terres connues abritent des temples majestueux dédiés au Soleil. Ces lieux de culte sont ornés d’images solaires, de sculptures et d’artefacts symboliques.
Les Festivals saisonniers
La religion du Sol Hag célèbre divers festivals en lien avec les saisons et les cycles solaires. Ces festivités impliquent des rituels, des danses et des offrandes au Soleil.
Symbolisme et Iconographie
L’Œil Solaire
Un symbole récurrent est l’Œil Solaire, représentant la bienveillance et la surveillance constante du Soleil sur ses fidèles.
Les Couleurs Sacrées
Le jaune et l’or sont considérés comme des couleurs sacrées, représentant la lumière du Soleil et la richesse spirituelle. La grande cité d’Orus est ornée de murs dorée à la gloire du Soleil Dieu.
Défis et Controverses
Malgré son statut dominant, la religion du Sol Hag n’est pas exempte de divisions internes et de controverses doctrinales. Certains secteurs plus radicaux mettent en doute la nature bienveillante du Soleil, tandis que d’autres remettent en question l’interprétation des anciens écrits.
Dans l’ensemble, la religion du Sol Hag reste une force puissante, influençant la vie quotidienne, la culture, et même la politique dans les terres de Khora.
La religion des Anciens
L’adoration des Anciens est une croyance qui est aussi très répandu sur Khora, d’autant plus que cela n’est pas en contradiction avec la foi au Soleil Dieu.
Aux yeux des adeptes, les Anciens sont des humains évolués qui ont créé le monde tel qu’on le connaît. Il n’existe pas un unique Dieu mais une multitude.
Quiconque devient un être pur et sage peut espérer un jour s’élever et devenir à son tour un dieu.
La religion des Anciens incite ses fidèles à méditer sur l’environnement qui l’entoure et sa place dans l’Univers, incitant l’adepte à avoir une vie pure et vertueuse pour atteindre l’illumination.
Pour les adeptes de cette croyance, d’un point de vue de l’évolution du monde, les choses évoluent de 9 manières.
Si on reprend la langue cunéiforme des Anciens ou la langue courante utilisée désormais à notre époque, on retrouve la même chose, les mêmes formes d’écriture qui représente très bien l’évolution des espèces et de l’univers.
Le trait correspond a quelques chose d’encré, comme un bâton dans le sol, et la forme arrondi correspond à l’amour, comme le ventre du femme enceinte.
Il existe donc deux états : “attaché” et “qui aime”
Le 1 : Le chiffre 1 correspond au minerai… la première évolution de l’univers.
Il est attaché au sol.
Le 2: Le chiffre 2 correspond au végétal, car attaché au sol mais aime le soleil. Le végétal s’ouvre et recherche le soleil car il aime sa présence.
Le 3 : l’animal. C’est la troisième évolution de l’univers.
Il aime le soleil et aime le sol. Il n’est attaché à rien. C’est le début de la mobilité. Les animaux ont la possibilité de se déplacer ce qui est une évolution.
Le 4 : C’est l’être humain. On retrouve une nouvelle forme, les traits se croisent formant une croix. C’est le choix. Comme à un carrefour. L’Homme est la quatrième évolution car contrairement à l’animal de base, il a la faculté de pouvoir faire des choix. C’est aussi la notion de destin.
Le 5 : C’est l’évolution de l’Homme, ce qu’on nomme le sage. Il se détache de l’emprise terrestre pour s’élever grâce à la méditation. Voilà pourquoi le symbole montre qu’il est attaché au ciel et aime le sol.
Le 6 : C’est ce qu’on appelle vulgairement les anges. C’est la forme évoluée de l’espèce humaine. Il n’y a plus d’enveloppe matériel. Notre corps n’est plus il n’y a que notre âme, ce qui est en fait notre énergie vitale (chakra, Ki, chi, Vrill).
Le symbole montre une courbe partant du ciel et aimant le sol et finissant au centre. L’ange n’est qu’amour.
Le 7 : c’est Dieu ou tout nom que l’on peut lui donner… Il n’y a pas un Dieu mais des Dieux. Quand on s’élève on devient un 7, on évolue à ce qu’on peut appeler le stade ultime de l’évolution (à l’image des 7 canaux de Vril de l’énergie vitale dans notre corps, la Nature montre souvent que tout va par 7)
Le symbole montre qu’il est attaché au ciel et regarde le sol, c’est de l’observation. Il n’y a plus de notion d’amour ou de contact avec le sol.
Le 8 : ce symbole est connu aussi comme ressemblant au symbole de l’infini. Il représente le perpétuel recommencement. L’ensemble de toute chose. Le 8ème Sens et le décrit parfaitement. Ne faire qu’un avec l’univers. Être à la fois tout et rien.
Le 9 : c’est le recommencement. Le symbole représente un enfant dans le ventre de sa mère. Dans l’évolution des espèces, il faut un recommencement pour relancer le processus de réincarnation des âmes. Le neuf comme son nom l’indique est la nouveauté, la naissance.
Le 0 : Ce symbole montre le vide, l’absence de contenu. Il correspond au néant. C’est ce qui permet d’oublier qui nous sommes et de recommencer le cycle des âmes.
Les autres religions
Culte secret de l’Obscur
Une des religions les plus étrange et différente et la religion ésotérique des adeptes de l’Obscur, en adoration devant d’abominables monstruosités nommés Shrank peuplant notamment les terres désolées du Nord Est et Sombreterre à l’Ouest des terres de Khora.
Leur crédo est le suivant :
“Nous nous baignons dans le sang, nous sommes purs, nous sommes libres, nous n’avons peur de rien, nous ne craignons pas la mort, nous sommes immortels, c’est maintenant la fin du monde, nous sommes la fin du monde.”
La religion des Aïh-nim
Les Aïh-nim vénères trois Dieux, appelé aussi la triade suprême ou la triade céleste.
Ils vivent sur une île nommée Kuntarra, où aucun mortel ne peut y aller.
Le premier des Dieux fut Anu, le juste. C’est lui qui créa le monde tel qu’il est.
Ensuite, il y eu Enlil, le grand. C’est lui qui maintient l’ordre du monde. Il impose son autorité aux mépris des autres. Il est notamment l’instigateur des violentes pluies, des animaux sauvages ou encore des maladies.
La troisième fut Ea ou aussi appelée Enki, la sagesse. Elle créa la vie sur les terres des Aïh-nim. C’est elle qui a créé l’Anahita ; la grande rivière mystique et la fontaine de Mimir ; la fontaine de savoir. (La fontaine de Mimir reste un mystère, ne sachant pas si elle existe réellement ou non.)
Le peuple Aïh-nim prie les louanges de leurs Dieux avec ce qu’ils appellent la Vahu-Manõ (la bonne pensée). Une méditation collective où tout le monde chante en chœur des tantras.
La religion Asheninka
Le peuple des Asheninka est un peuple semi-nomade vivant au nord de Knossos.
Leur croyance réside dans l’adoration de la déesse Wala.
La légende raconte qu’à l’aube de la création Wala et sa sœur Baori voyageaient à travers de nombreuses régions. La Terre prit forme sous leurs pas au fur et à mesure qu’elles avancèrent. Elles s’arrêtèrent sur les terres des Asheninka et purifia la région des nombreux animaux hostiles, puis elles fertilisèrent le sol avec le sang des bêtes. La nuit, alors qu’elles étaient fatiguées, le grand serpent Yulunggul avala Baori et partit dans les profondeurs du lac.
Le lendemain, Wala voulu se venger mais seule, elle n’était pas assez forte. Elle fusionna avec une jeune Asheninka pour venir à bout du grand serpent. La jeune Asheninka mangea la chair de Yulunggul et récupéra l’esprit de Baori.
À chaque fin de cycle, Wala prend possession d’une des jeunes prêtresse du village, choisissant généralement la plus belle des jeunes femmes puis, à l’issu d’un rite d’initiation, la jeune prêtresse mange à son tour la chair du grand serpent pour ne faire qu’un avec les deux déesse Wala et Baori.
Ainsi la prêtresse devient une demi-déesse et dirige le village, accompagnée d’un conseil des sages. Elle est vénérée et protégée, véritable incarnation de leur déesse.
La religion des Asheninka fait aussi référence au Dieu Maui, le bienfaisant qui donna notamment naissance à la montagne d’ambre au Nord de la région. Alors qu’il était en train de pêcher, il compris que sa prise était trop énorme pour être un simple poisson. Il tira de toutes ses forces et sortit de l’eau la montagne d’ambre.
L’hameçon que Maui utilisa est devenu pour les Asheninka un symbole de force et de courage.
Il y a beaucoup d’autres religions et superstitions plus ou moins exotiques sur Khora et en dehors mais reste très peu représentées.
Les Cavaliers du Ciel
Au cœur des vastes plaines des Marcheurs Libres (territoire Keldar) , une légende transcendante, aussi vieille que les étoiles, prend racine dans le cœur même de leur culture nomade. Il s’agit du mythe sacré des Cavaliers du Ciel, une histoire vénérée comme une religion vivante et des rites transmis de génération en génération.